Signature d’une nouvelle charte alimentaire 2025-2029

Depuis plusieurs années, sous la supervision de l’Arcom et aux côtés des associations de santé, des annonceurs, producteurs, acteurs de la publicité et éditeurs se sont engagés, dans le cadre de chartes alimentaires, à sensibiliser les publics, et notamment les plus jeunes, à l’importance d’une alimentation équilibrée et de comportements favorables à la santé.

Dans sa synthèse portant sur la quatrième année d’application de la charte alimentaire 2020-2024, l’Arcom relève une réduction globale de l’exposition du jeune public à des communications commerciales pour des produits dits « trop gras, trop sucrés, trop salés ». Elle note également que les médias audiovisuels ont accru la diffusion de programmes en faveur du bien-être.

Malgré ces réelles avancées, le public connaît trop peu ou de manière superficielle les équilibres nutritionnels et a encore besoin d’être accompagné, notamment en ligne où le jeune public passe de plus en plus de temps.

La nouvelle charte 2025-2029 tient compte des observations de l’Autorité. A cet égard, le régulateur se réjouit que les plateformes en ligne se joignent à cet effort collectif. Ces dernières réunissent un public de plus en plus jeune. Plus de 20 % de l’audience des plateformes signataires de la charte (Google, Meta, TikTok, Snapchat) est âgée de 12 à 25 ans[1].

L’Arcom salue également l’engagement inédit du ministère de la Santé et du ministère de la Culture, ainsi que la première participation de nouveaux signataires : l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (UMICC) ; le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (SNARR).

L’Arcom accueille avec satisfaction les axes de travail ambitieux de la charte alimentaire 2025-2029 pour :

• Renforcer l’information nutritionnelle au sein des communications commerciales alimentaires visuelles sur tous les supports ;
• Réduire l’exposition globale des enfants aux communications commerciales pour des produits dits « trop gras, trop sucrés, trop salés » ;
• Valoriser les programmes relatifs à une alimentation saine et durable ;
• Accentuer les actions dans les territoires les plus touchés par l’obésité et le surpoids ;
• Mettre en place un comité de suivi.

L’Autorité s’engage, de son côté, à renforcer son analyse de l’exposition globale des enfants aux communications commerciales alimentaires autour des contenus audiovisuels et numériques, afin de veiller à l’investissement de tous les acteurs au service d’une mise en œuvre efficiente et ambitieuse de la charte.

[1]Observatoire de l'audience des plateformes en ligne.