Lutte contre le dopage et protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives - Rapport 2022 et 2023

Image d'illustration pour les études.

Publié le 03 octobre 2024

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    L'Arcom publie son rapport d'application de la délibération du 17 mai 2017 relative à la lutte contre le dopage et la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives, au titre des exercices 2022 et 2023.

    Introduction

    L'article 20-3 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ; modifié par la loi du 1er février 2012 visant à renforcer l'éthique du sport et les droits des sportifs, dispose désormais que « les services de télévision qui diffusent des programmes sportifs contribuent à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives en diffusant des programmes relatifs à ces sujets. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique fixe les conditions d'application du présent article ».

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (devenu Arcom) a adopté le 26 juin 2012 une première délibération relative aux conditions de contribution à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives, qui définissait les modalités de diffusion, par les chaînes de télévision diffusant des programmes sportifs, des émissions permettant d’aborder ces deux thématiques.

    À l’issue d’un cycle de consultation et de concertation, une nouvelle délibération relative à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives a été adoptée le 17 mai 2017. Elle s’inscrit dans la philosophie du premier texte tout en précisant certaines définitions et en élargissant son champ d’application aux services locaux de télévision.

    Le présent rapport fait état de l’application de cette délibération au titre des années 2022 et 2023.

    Synthèse

    Les préconisations de l'Arcom à l'égard des éditeurs

    Des émissions plus longues

    Veiller au strict respect de la durée minimale des programmes prévue par la délibération. Les formats courts, ou séquences durant moins de deux minutes représentent toujours une part trop importante des émissions déclarées par les éditeurs.

    Améliorer la sensibilisation et l'information

    Améliorer le traitement de la thématique relative à la protection des personnes pratiquant une activité physique et sportive, encore parfois mal comprise par les éditeurs. L’Arcom rappelle ainsi la nécessité, au-delà de la présentation des actions de lutte, de sensibiliser les publics et de prévenir les conduites dopantes en informant sur les risques, notamment sanitaires, induits.

    Diversifier l'offre de programmes

    Poursuivre les efforts de diversification de l’offre de programmes, en proposant notamment des formats documentaires plus longs, des oeuvres de fiction, ou encore des programmes à destination du jeune public.

    Favoriser la multi-diffusion

    L’Arcom invite les éditeurs à poursuivre la multidiffusion des formats courts tout au long de la journée. Pour des programmes faisant l’objet de peu de diffusions, elle les encourage à privilégier une programmation à des heures de forte audience. Enfin, l’Arcom invite plus largement les éditeurs à privilégier, lorsque cela est possible, une programmation en marge d’événements sportifs, notamment ceux d’ampleur, tels que les événements d’importance majeure.

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    Lutte contre le dopage et protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives - Rapport 2022 et 2023

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