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Création et régulation d'une chaîne télévisée
Publié le 14 janvier 2025
Sommaire
La création d’une chaîne de télévision, que ce soit sur la TNT, ou sur tout réseau de communications électroniques (satellite, câble, fibre, internet…), s’appuie sur un certain nombre de démarches à effectuer auprès de l'Arcom, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Des obligations sont également à respecter pour ne pas s’exposer à des sanctions, et cela tant pour les chaînes éditées en France, que pour celles initiées à l’étranger, en Europe et ailleurs, et disponibles en France.
Les services et les options de la télévision évoluent cependant chaque jour, et l'Arcom gère également des expérimentations pour prévoir la télévision de demain.
Les appels à candidatures pour la plateforme TNT
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a pour mission, selon la loi du 30 septembre 1986, de :
- autoriser les éditeurs publics comme privés à utiliser la ressource radioélectrique ;
- conventionner les éditeurs (hors secteur public pour la TNT) ;
- gérer les multiplex.
L'Arcom délivre pour cela des autorisations d'émettre aux télévisions privées diffusées par voie hertzienne terrestre (TNT), après une procédure d’appels aux candidatures.
La délivrance de ces autorisations donne lieu à la conclusion d'une convention.
Appels aux candidatures
Le secteur public a un droit d’accès prioritaire à toutes les ressources qui lui permettront de diffuser ses services de télévision.
C’est le cas pour France Télévisions, dont les missions de service public sont définies par un cahier des charges, ainsi que pour La Chaîne Parlementaire et Arte.
Le secteur privé doit quant à lui se soumettre à des appels aux candidatures. Une consultation publique et une étude d’impact sont organisées préalablement à un appel si les autorisations sont susceptibles de modifier de façon importante le marché en cause.
Pour retrouver un appel à candidatures, rendez-vous dans le dossier Gestion des fréquences.
La procédure de l'appel aux candidatures comporte plusieurs étapes :
1. Lancement de l'appel aux candidatures
L'Arcom lance un appel aux candidatures et définit les caractéristiques de ce dernier :
- la zone géographique concernée : nationale ou locale ;
- les caractéristiques des services concernés par l’appel : services de télévision gratuits ou payants, généralistes ou thématiques, à temps complet ou à temps partagé ;
- le cas échéant, les obligations de programmation liées aux caractéristiques des services concernés par l’appel.
Après le lancement de l’appel, les candidats disposent d’un délai de plusieurs semaines pour constituer leurs dossiers de candidatures.
2. La recevabilité des dossiers de candidature
L'Arcom arrête la liste des candidats déclarés recevables. Ils doivent respecter les conditions suivantes :
- dépôt des dossiers dans les délais fixés par l’appel aux candidatures ;
- projet dont l’objet correspond au texte de l’appel aux candidatures ;
- existence effective de la personne morale candidate ou, à défaut, engagement des démarches nécessaires à l’acquisition de la personnalité morale.
La liste des candidats déclarés recevables est publiée au Journal officiel.
3. L’audition des candidats
Chacun des candidats se présente à une audition publique devant l'Arcom. Il est appelé à présenter son projet et à répondre aux questions des membres de l'Autorité.
4. L’élaboration des conventions
A l’issue des auditions publiques, l'Arcom effectue une sélection des candidats qu’elle envisage d’autoriser et rend publique cette information.
Une convention est élaborée pour définir les obligations et les engagements propres au service conformément aux conditions prévues dans l’appel. Cette convention reprend les caractéristiques spécifiques figurant dans le dossier de candidature et ayant conduit à la sélection de cette dernière.
5. La délivrance des autorisations
L’Arcom délivre les autorisations aux candidats avec lesquels elle a conclu une convention et notifie leur rejet aux candidats non retenus.
La loi fixe précisément les critères qui doivent être pris en considération par l'Arcom pour la délivrance de ces autorisations :
- la capacité de répondre aux attentes d'un large public et de nature à encourager un développement rapide de la télévision numérique de terre ;
- la nécessité d'assurer une véritable concurrence et la diversité des opérateurs ;
- la sauvegarde du pluralisme des courants d'expression socioculturels
- l'expérience acquise par les candidats ;
- les engagements en matière de production et de diffusion d'œuvres audiovisuelles et cinématographiques ;
- les engagements relatifs à la couverture du territoire ;
- la cohérence des propositions en matière de regroupement et de choix de distributeurs de services ;
- le financement et les perspectives d'exploitation du service.
La durée des autorisations et la reconduction
L’autorisation accordée à un service de télévision, hors secteur public, est valable pendant dix ans maximum (cf : Article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986).
Ces autorisations peuvent faire l’objet d’une reconduction, pour une durée de cinq ans. La procédure prévoit alors que l'Arcom se prononce dix-huit mois avant l'expiration de l’autorisation et publie sa décision motivée de recourir ou non à la procédure de reconduction hors appel aux candidatures.
En cas de reconduction, elle doit signer au cours des neuf mois suivants une nouvelle convention avec l’éditeur du service.
L'autorisation initiale ne peut être reconduite si :
- l'État a modifié la destination de la ou des fréquences attribuées à la station ;
- l'Autorité estime que les sanctions dont le titulaire de l'autorisation a fait l'objet justifient, en raison de la gravité des agissements qui les ont motivées, que cette autorisation ne soit pas reconduite hors appel aux candidatures ;
- l’Autorité considère que la reconduction de l'autorisation porte atteinte à l'impératif de pluralisme sur le plan national ou régional ;
- la situation financière du titulaire ne lui permet pas de poursuivre l’exploitation dans des conditions satisfaisantes ;
- elle a été délivrée dans le cadre d’un contrat de location-gérance.
L'opérateur de multiplex
L'Arcom détermine également le réseau (multiplex) sur lequel sont diffusés ces services.
S’il n’est pas encore constitué, les éditeurs le composant disposent d’un délai de deux mois pour désigner un opérateur de multiplex, personne morale qui sera chargée de faire effectuer les opérations techniques liées à la diffusion et au multiplexage des différents signaux.
A défaut d’une désignation conjointe dans ce délai de deux mois, l'Arcom est tenue d’organiser un nouvel appel aux candidatures.
La composition actuelle des multiplex
En métropole, l’ensemble des chaînes nationales de la TNT est actuellement réparti sur six multiplex, dénommés R1, R2, R3, R4, R6 et R7,. Le nombre de services par multiplex est déterminé en fonction de l’affectation de la ressource (millièmes) attribuée à chacun des services présents sur un même multiplex.
Conformément aux dispositions de l’article 12 de la loi du 30 septembre 1986, les normes utilisées sur la plateforme numérique hertzienne terrestre sont fixées par arrêté.
Ainsi la norme MPEG 4 est utilisée pour le codage du flux vidéo de toutes les chaînes gratuites et payantes, en haute définition ou en définition standard, et la norme DVB-T est utilisée pour la diffusion technique des services de télévision.
L'Arcom a fixé les règles suivantes d’utilisation de la ressource radioélectrique (considérant qu’un multiplex représente une ressource totale de 1000 millièmes) :
- 95 millièmes pour les chaînes en définition standard ;
- 195 millièmes pour les chaînes en haute définition (à l’exception des chaînes locales diffusées sur le multiplex R1, qui utilisent 160 millièmes).
Les chaînes télévisées hors TNT
Convention et déclaration pour les télévisions et radio françaises
Pour diffuser ou distribuer un service de télévision en-dehors de la TNT (câble, fibre, satellite, ADSL, internet…), une convention ou une déclaration est nécessaire.
La convention concerne :
- Les services de radio et de télévision dont le chiffre d’affaires annuel net est supérieur à 150 000 €.
- Les services de télévision consacrés aux informations sur la vie locale, quel que soit leur chiffre d’affaires annuel net, qui sont soumis à des obligations particulières.
Les engagements figurant dans la convention se rapportent notamment à :
- La protection du jeune public,
- la publicité,
- le parrainage,
- la production et la diffusion d'œuvres audiovisuelles et cinématographiques.
Les autres services n’ont qu'une seule déclaration à effectuer.
Pour présenter votre déclaration ou votre demande de conventionnement pour un service de télévision, il convient de se reporter au formulaire suivant :
Formulaire de déclaration ou de demande de conventionnement pour les services de télévision non hertziens
- DOCX
- 107.31 Ko
- en français
Télévisions européennes ou extra-communautaires
La loi supprime toute formalité préalable pour la diffusion des chaînes extra-communautaires relevant de la compétence de la France ainsi que pour les chaînes relevant d'un autre État membre de la Communauté européenne ou partie à l'accord sur l'espace économique européen (cf : Loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme et portant dispositions diverses relatives à la sécurité et aux contrôles frontaliers).
Les chaînes extra-communautaires relevant de la compétence de la France en application des articles 43-4 et 43-5 demeurent soumises aux obligations résultant de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, et au contrôle de l’Arcom, qui peut notamment utiliser à leur égard les procédures prévues aux articles 42, 42-1 et 42-10.
Les distributeurs de services de communication audiovisuelle
Conformément à l’article 2-1 de la loi du 30 septembre 1986, le distributeur de services de communication audiovisuelle s’entend comme "toute personne qui établit avec des éditeurs de services des relations contractuelles en vue de constituer une offre de services de communication audiovisuelle mise à disposition auprès du public par un réseau de communications électroniques au sens du 2° de l'article L. 32 du code des postes et des communications électroniques. Est également regardée comme distributeur de services toute personne qui constitue une telle offre en établissant des relations contractuelles avec d'autres distributeurs".
L’offre d’un distributeur peut être proposée pour différents types de réception. La régulation porte à la fois sur les distributeurs (qui doivent se déclarer) et des offres de services, quel que soit le réseau de communications électroniques par lequel elles sont diffusées ou distribuées.
Les fondements juridiques
La régulation des distributeurs de services de communication audiovisuelle est encadrée par les textes suivants :
Loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication.
Les distributeurs de services audiovisuels déclarés auprès de l'Arcom
Conformément au décret n°2005-1355 du 31 octobre 2005, les distributeurs doivent effectuer une déclaration auprès de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, à l'exception de ceux qui desservent moins de cent foyers.
Les distributeurs nationaux
Distributeurs |
Responsables |
Coordonnées |
ALCHIMIE |
Président du conseil d'administration et Directeur général : Nicolas HUEPPE
|
43-45 avenue Victor Hugo Bât. 264 93534 Aubervilliers Cedex
|
AMAZON DIGITAL FRANCE SAS |
Présidente : Brigitte Ricou-Bellan
|
67 boulevard du général Leclerc 92110 Clichy
|
BIS TV (AB SAT) |
Directeur général Mediawan Thematics : Richard Maroko
|
132 avenue du Président Wilson BP 95 93210 La Plaine Saint-Denis Cedex
|
BOUYGUES TELECOM |
Président directeur général : Benoît TORLOTING
|
37-39 rue Boissière 75016 Paris
|
CANAL+ |
Président du directoire : Maxime SAADA
|
50 rue Camille Desmoulins 92130 Issy-les-Moulineaux
|
DIGITAL VIRGO ENTERTAINMENT - VEEDZ |
Directeur général : Guillaume BRICHE |
Domaine du Tourillon Parc de la Duranne 350 rue Denis Papin 13100 Aix-en-Provence
|
ETF1
|
Responsables : Président Groupe TF1 : Rodolphe BELMER Présidente ETF1 : Claire BASINI
|
1 quai du point du jour 92100 Boulogne-Billancourt |
EUTELSAT |
Présidente et directrice générale : Eva BERNEKE
|
32 Bd Gallieni 92130 Issy-les-Moulineaux
|
EVER MEDIA |
Gérante : Crystelle HARDY
|
19 Rue d'Athènes 75009 Paris
|
EVOCITY.TV |
Président : Patrick DAYAN
|
65 avenue de la République 93300 Aubervilliers
|
FRANCE TÉLÉVISIONS
|
Présidente : Delphine Ernotte Cunci
|
7, esplanade Henri-de-France 75015 Paris |
FRANSAT |
Présidente du conseil d'administration : Julie GOURMELON
|
32 boulevard Gallieni 92130 Issy-les-Moulineaux
|
FREE |
Président : Xavier NIEL
|
8 rue de la Ville l'Evêque 75008 Paris
|
K-NET |
Président directeur général : Frank BISETTI
|
130 rue Gustave Eiffel 01630 Saint-Genis-Pouilly
|
MOBIBASE |
Président : Vincent ROGER
|
1300, Route des Crêtes WTC 1, Bâtiment L 06560 Valbonne
|
MOBILE MEDIA COM |
Président : Philippe MOYAL
|
9 rue Anatole de la Forge 75017 Paris
|
MOLOTOV |
Président : Jean-David BLANC Directeur général : Grégory SAMAK
|
103 Rue de Grenelle 75007 Paris
|
ORANGE |
Président : Jacques ASCHENBBROICH Directrice générale : Christel HEYDEMANN
|
48 rue Camille Desmoulins 92130 Issy-les-Moulineaux
|
SFR |
Président : Alain WEILL
|
10 rue Albert Einstein 77420 Champs-sur-Marne
|
VITIS |
Président : Mathias HAUTEFORT
|
10 avenue de l'Arche 92419 Courbevoie Cedex
|
Les distributeurs locaux
Distributeurs |
Responsables |
Coordonnées |
E-TERA |
Directeur général et président du conseil d'administration : Christophe RAMOND
|
35 Lices Georges Pompidou 81000 Albi
|
ENES CREUTZWALD |
Président du conseil d'administration : Jean-Jacques MAIWURM
|
132 rue de Houve BP 80 57150 Creutzwald
|
ENES HOMBOURG-HAUT |
Président du conseil d'administration (PCA) : Michel TRIBOUILLARD
|
6 rue des Pénitents 57470 Hombourg-Haut
|
ENES MOSELLE-NORD - HAGONDANGE |
Directeur de la régie : Jean-Claude BRULE
|
22 rue de la Fontaine BP 10108 57304 Hagondange Cedex
|
ENES SCHOENECK |
Dirigeant : Gérard WEISSE
|
Mairie Rue Clémenceau 57350 Schoeneck
|
ENES TALANGE |
Dirigeant : Serge BLAIN
|
10 rue Emile Zola BP 82 57525 Talange
|
FIBRAGGLO |
Président : Bernard LAPP Directeur général : Jacques Koenig
|
Eurodev Center 4 Rue Jules Verne 57600 Forbach
|
FIBRESO - REGIE INTERCOMMUNALE D'EXPLOITATION D'UNE RESEAU DE COMMUNICATIONS ELECTRIQUES |
Directrice génrale : Anne BADER
|
2 rue de Savoie 57800 Freyming-Merlebach
|
GER TV |
Gérant : Michel Herriau
|
2 avenue de la Marionnais 35176 Chartres-de-Bretagne Cedex 02 99 77 16 84
|
NORDNET |
PCA et directeur général : Jean-Francois BRAEMS Directeur général délégué : Bertrand CARRETTE
|
20 rue Denis Rapin 59650 Villeneuve d'Ascq
|
OPTLINE SERVICE |
Gérante : Laurence LECCIA
|
6 avenue Clément Ader Téléport 2 - BP 70103 86961 Chasseneuil-du-Poitou (Futuroscope)
|
ORNE THD |
Directeur général : Mathieu Forêt
|
3 rue de la Marne 57120 Rombas 03 10 38 39 70
|
QUOTICO TELECOM |
Président : Joël PERON
|
ZA Du chant des oiseaux 80800 Fouilloy
|
REGIE DE TELEDISTRIBUTION OTTANGE |
Directeur : Claude GIOMBOLINI
|
15 rue des écoles 57840 Ottange
|
REGIE DE TELEDISTRIBUTION OTTROTT |
Maire de la ville : Claude DEYBACH
|
46 rue principale 67530 Ottrott
|
REGIE INTERCOMMUNALE DE NIEDERBRONN REICHSHOFFEN |
PCA : Joseph STAEDEL
|
44 Rue du Chemin de Fer 67110 Reichshoffen
|
REGIE MUNICIPALE DE TELEDISTRIBUTION DE MONTIGNY-LES-CORMEILLES - MONTIGNY CABLE |
Maire de la ville : Jean-Noël CARPENTIER
|
Hôtel de ville 14 rue Fortuné-Charlot BP 90237 Montigny-lès-Cormeilles
|
RIV 54 |
Président : Laurent RIGHI Directeur général : Philippe SABATINE
|
5 Grand'rue 54650 Saulnes
|
RTVC STIRING-WENDEL |
Maire de la ville : Yves LUDWIG
|
Hôtel de ville 1 place de Wendel BP 10151 57350 Stiring-Wendel
|
S.I.V.U. Fibre.Com |
Directeur administratif et financier : Yannick LE PAPE
|
4 rue Guynemer BP 60030 59430 Saint-Pol-sur-Mer
|
SITEVO |
Directrice : Marie Chone
|
93 rue du Maréchal Joffre 57185 Clouanges
|
U.E.M. |
Président du conseil d'administration : Noel JOUAVILLE Directeur Général : Stephane KILBERTUS
|
2 place du Pontiffroy BP 70187 68004 Colmar Cedex
|
VIALIS |
Président du conseil d'administration : Eric STRAUMANN Vice-Président du conseil d'administration : Richard ALVAREZ Directeur général : Benoit SCHNELL
|
10 rue des Bonnes gens BP 70187 68004 Colmar Cedex
|
Les distributeurs Outre-mer
Distributeurs |
Responsables |
Coordonnées |
CANAL + ANTILLES |
Président : Jacques du PUY
|
Espace Lumière 48 quai du Point-du-Jour 92100 Boulogne-Billancourt Métropole
|
CANAL + CALÉDONIE |
Président : Jacques du PUY
|
30 bis, rue de la Somme BP 1797 98845 Nouméa Cedex Nouvelle-Calédonie
|
CANAL + RÉUNION |
Président : Jacques du PUY
|
6 rue René Demarne BP 80228 - Technopole 97490 Sainte-Clotilde Île de la Réunion
|
CANAL+ POLYNÉSIE |
Président : Jacques du PUY |
C/O KPMG FIDUPOL
Immeuble Le Bihan Local 12 Pirae BP 621
98713 Papeete Polynésie Française
|
CANAL+ TELECOM |
Président : Jacques du PUY Directeur général : Makuta MBUMBA
|
Tour SECID Place de la Rénovation 97110 Pointe-à-Pitre Guadeloupe
|
DAUPHIN TELECOM |
Directrice générale : Eve RIBOUD
|
12 rue de la République Marigot 97150 Saint-Martin
|
DIGICEL |
Président : Pierre Canton-Bacara
|
Oasis - Bois rouge 97224 Ducos Martinique
|
GUYACOM |
Gérant : Filip VAN DEN BOSSCHE
|
56 avenue Louis Pasteur Résidence Petit Chalet 97300 Cayenne Guyane française
|
I-DEAL TV |
Président : David DUSSOL
|
BP 411 Rue du roi Oscar II 97133 Saint-Barthélémy
|
KIWI COMMUNICATIONS |
Président : Andrew WANG Directrice générale : Catherina WANG
|
20 rue du Rouge Bellevue 97150 Saint-Martin Saint Martin
|
MSR TV CABLE |
Gérant : Jean-Pierre MACCOW
|
Agrement, 238 a rue de hollande, Marigot 97150 Saint-Martin Saint Martin
|
ORANGE TELECOM |
Président : Jean-Michel HEGESIPPE
|
25 ZAC de Jabruun Immeuble E Caraïbes 97122 Baie Mahault Guadeloupe
|
PARABOLE REUNION |
Directeur général délégué : Samuel LE MERCIER
|
2, rue Emile Hogot Technopole de la Réunion CS31067 97495 Sainte-Clotilde Cedex Réunion
|
SAINT MARTIN CABLE |
Gérants : Olivier BECHU John KLINDWORTH
|
29 rue Mont Carmel 97150 Saint Martin Saint Martin
|
SFR CARAIBES - OUTREMER TELECOM |
Président : Mathieu COCQ
|
Altice Campus - Bâtiment EST 16 Rue du Général Alain de Boissieu 75015 Paris Métropole
|
SFR REUNION |
Directeur général : Patrick JOSSET
|
21 rue Pierre Aubert CS62001 97743 Saint-Denis Cedex 9 Réunion
|
TRANSVISION NETWORK |
Dirigeant : Simon BOLO
|
203 Boulevard de Pointe des Nègres 97200 Fort-de-France Martinique
|
VINI |
Directeur exécutif Marketing et commercial : Erika TONNERRE
|
BP 440 98713 Papeete - Tahiti
|
ZEOP |
Président : THD GROUP
|
Cap Sacré Cœur Rte du Cœur Saignant, 97420 Le Port La Réunion
|
Quelles sont les formalités à accomplir ?
Conformément au décret n° 2005-1355 du 31 octobre 2005, "préalablement à la mise à disposition d'une offre de services auprès du public, tout distributeur de services dépose, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, une déclaration auprès de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique".
Par ailleurs, toute modification d'un des éléments apportés "fait l'objet d'une déclaration préalable auprès de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique."
L’Arcom dispose d’un délai d’un mois durant lequel elle peut s’opposer à une déclaration. La date qui fait courir le délai légal d’opposition est celle de l’accusé de réception délivré par l’Arcom. Pour éviter toute difficulté liée à l’instruction de la demande, les distributeurs doivent tenir compte de ce délai pour la communication préalable de leur déclaration et le lancement souhaité de leurs offres.
Déclaration initiale
La déclaration initiale d’une offre de distribution se fait en amont de sa commercialisation et doit tenir compte du délai d’opposition de l’Autorité comme rappelé ci-dessus.
La déclaration doit s’opérer par ce formulaire.
Elle doit comprendre :
- les éléments mentionnés à l’article 8 du décret du 31 octobre 2005 (la forme sociale, dénomination, adresse du siège et montant du capital notamment).
- des éléments sur la structure de l’offre pour les offres numérotées . L’article 3 du décret du 31 octobre 2005 prévoit que, pour les distributeurs qui commercialisent les programmes des éditeurs de services autorisés en application de l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986, la déclaration comporte également "une lettre d'intention de conclure un accord de distribution émanant d'un service de télévision dont le financement fait appel à une rémunération de la part des usagers". Télécharger les modèles de plan de services et de document de référence.
S’agissant des offres non numérotées, il est recommandé de faire parvenir à l’Arcom un document présentant les critères mis en œuvre pour l’organisation du plan de services.
Le distributeur adresse le formulaire accompagné de tout autre document utile, aux adresses suivantes :
Par voie électronique :
declaration.distribution@arcom.fr
Ou par voie postale :
ARCOM - Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique
Direction de la télévision et de la vidéo à la demande
Tour Mirabeau
39-43 quai André Citroën
75739 PARIS Cedex 15
Déclaration de modifications
Préalablement à une modification envisagée concernant une offre, un plan de services ou le document de référence, le distributeur doit également procéder à une déclaration auprès de l’Arcom, conformément à l’article 34 de la loi du 30 septembre 1986 (soumise au même délai d’opposition du régulateur).
Le distributeur communique à l’Autorité le nouveau plan de services et le nouveau document de référence, en précisant les modifications apportées et les justifiant le cas échéant.
Il adresse cette déclaration de modification par courriel (sans joindre à nouveau le formulaire) accompagnée de tout document utile, aux adresses suivantes :
Par voie électronique :
declaration.distribution@arcom.fr
Ou par voie postale :
ARCOM - Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique
Direction de la télévision et de la vidéo à la demande
Tour Mirabeau
39-43 quai André Citroën
75739 PARIS Cedex 15
Échanges complémentaires
Toute question ou demande d’informations relative au régime d’obligations des distributeurs d’offres audiovisuelles en France relevant de la loi du 30 septembre 1986 peut être adressée à l’Arcom à l’adresse suivante :
Quelles obligations pour les distributeurs déclarés ?
Des obligations d'organisation de l'offre
Le distributeur doit respecter des critères qui garantissent le caractère équitable, transparent, homogène et non discriminatoire de la présentation de l’offre.
Dans le cas d’une offre numérotée, le distributeur doit organiser son offre en prenant en compte la numérotation logique de la TNT et selon des blocs thématiques, dans le respect des dispositions de la délibération du 15 février 2017.
Consultez les textes de référence :
Des obligations de reprise de certains services
Reprise des chaînes du services public
En application des articles 34-2 et 45-3 de la loi du 30 septembre 1986, tout distributeur de services sur un réseau n'utilisant pas de fréquences terrestres assignées par l’Autorité, actif sur le territoire métropolitain, est tenu de mettre gratuitement à disposition de ses abonnés, en métropole, le flux linéaire des chaînes de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5, franceinfo:), Arte, TV5 Monde et La Chaîne Parlementaire.
Des dispositions spécifiques s'appliquent aux départements et aux collectivités d'Outre-mer.
Si le distributeur propose une offre comprenant des services de télévision en haute définition, il devra mettre gratuitement à la disposition de ses abonnés les services de France Télévisions, d’Arte, de TV5 Monde et de La Chaîne Parlementaire en haute définition.
Reprise des services ultramarins de la société nationale France Télévisions
L’article 34-2 de la loi du 30 septembre 1986 impose également la reprise, par les distributeurs ultramarins, des services ultramarins de la société nationale France Télévisions (Outre-mer la 1ère).
Reprise des chaînes gratuites de la TNT
L’article 34-4 de la loi du 30 septembre 1986 prévoit l’obligation pour un distributeur de mettre à disposition des utilisateurs les chaînes nationales gratuites de la TNT, si les éditeurs en font la demande, dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires.
Reprise des Services d'Initiative Publique Locale (SIPL)
Le code général des collectivités territoriales permet aux collectivités territoriales ou leurs groupements d’éditer, directement ou indirectement, un service de télévision à vocation locale ou régionale. Si la collectivité n’édite pas elle-même le service, un contrat d’objectifs et de moyens (COM) est conclu avec la personne morale en charge de l’édition. Le service est destiné aux informations sur la vie locale et, à ce titre, est qualifié de service d’initiative publique locale (SIPL), régi par le décret du 31 octobre 2005.
Le SIPL bénéficie d’une reprise sur les réseaux autres que satellitaires, pour une distribution dans la zone correspondant aux limites géographiques des collectivités territoriales concernées ou, à défaut, sur l’ensemble du territoire par des distributeurs nationaux ne disposant pas d’offres localisées.
Reprise des services de la TNT nationale et locale sur les services antenne par câble et satellite
L’article 98-1 de la loi du 30 septembre 1986 prévoit un « service antenne » par satellite consistant en la mise à disposition gratuite par voie satellitaire de l’offre de TNT nationale en clair. Cette offre vise principalement les foyers ne pouvant pas recevoir la TNT par voie hertzienne terrestre.
Ce dispositif impose aux éditeurs de mettre ensemble leur offre de programmes à disposition d'au moins un distributeur ou opérateur de réseau satellitaire, qui doit alors la proposer au public sans la soumettre à la location d’un terminal de réception ni à la souscription d’un abonnement.
En outre, les éditeurs concernés ne peuvent s’opposer à la reprise de leur signal par tout distributeur ou opérateur constituant une telle offre. La reprise doit être aux frais de ces derniers.
Des obligations sociétales
Les distributeurs de services de communication audiovisuels sont soumis à des obligations de protection du public sur les offres qu’ils proposent.
Obligations relatives à la protection du public
Interdiction de reprise des services interdits du fait de leur atteinte à la protection du consommateur (services destinés à faire la promotion d’alcool, de tabac, de jeux d’argent), ou à la dignité de la personne humaine (sports de combats interdits, programmes extrêmes).
Protection du jeune public
- Restriction de l'accès des mineurs aux programmes en fonction de leur âge et de la classification des programmes (délibération n° 2011-64 du 20 décembre 2011 relative à la protection du jeune public, à la déontologie et à l'accessibilité des programmes sur les services de médias audiovisuels à la demande) ;
- La mise en place d’un double verrouillage le cas échéant ;
- Des avertissements adéquats sur les services visant un public de moins de 3 ans (cf : Délibération n° 2008-85 du 22 juillet 2008).
Obligations relative à la mise en place de dispositifs d'accessibilité
L'Arcom veille à ce que les chaînes rendent leurs programmes accessibles aux personnes présentant une déficience auditive ou visuelle.
Des obligations relatives aux modalités de reprise de certains services
- Il appartient au distributeur de s’assurer que, pour les services de télévision ou de radio dont l’éditeur est établi en France, les formalités prévues à l’article 33-1 de la loi du 30 septembre 1986 (convention ou déclaration) ont bien été effectuées.
- S’agissant des services dont l’éditeur n’est pas établi en France, il appartient par ailleurs au distributeur de vérifier qu’ils n’ont pas fait l’objet de mesure faisant obstacle à leur distribution ou à leur diffusion en France, que ce soit de la part de l’Arcom (suspension provisoire de la retransmission d’un service relevant de la compétence d’un autre Etat membre de la compétence de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, en application de l’article 43-8 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 ; service ayant fait l’objet d’une mise en demeure adressée à un opérateur satellitaire ou un distributeur d’en cesser la diffusion) ou de celle de l’Union européenne (sanctions faisant l’objet de décisions et de règlements d’exécution publiés au Journal officiel de l’Union européenne).
Le II de cet article 43-8 de la loi du 30 septembre 1986 détaille les conditions auxquelles la suspension de la retransmission peut être décidée par l’Arcom. Les modalités de cette procédure sont précisées par le décret n° 2021-1923 du 30 décembre 2021.
Le III de ce même article permet également à l’Arcom de suspendre la retransmission d’un service de télévision relevant de la compétence d'un autre Etat partie à la Convention européenne sur la télévision transfrontière du 5 mai 1989 du 5 mai 1989, dans les conditions prévues par cette convention.
La régulation des chaînes étrangères en France
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Regulation of foreign channels in France
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1. Services de télévision relevant de la compétence d’autres Etats membres de l’Union européenne
C’est le cadre de la directive 2010/13/UE « services de médias audiovisuels » du 10 mars 2010 (directive SMA), telle que transposée dans la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (loi de 1986), qui s’applique.
Les services de télévision relevant de la compétence d’autres Etats membres de l’Union européenne (UE) ou de l’Espace économique européen (EEE) peuvent être diffusés librement en France sur les réseaux n’utilisant pas des fréquences attribuées par l'Arcom – c’est-à-dire par satellite ou par voie filaire – sans formalité préalable (article 43-7 de la loi de 1986). Ces services doivent respecter le droit applicable de leur Etat compétent et peuvent librement être reçus dans les autres Etats membres de l’UE et de l’EEE.
Ces éditeurs ont la faculté de signer une convention avec l’Arcom pour définir les modalités particulières de ces obligations de contribution. A défaut de convention, l’Autorité leur notifie l’ensemble des obligations issues du cadre législatif et réglementaire national.
Par réciprocité, les services établis en France visant un autre territoire de l’Union européenne peuvent être soumis à des obligations de contribution fixées par cet État membre.
Toutefois, par exception, en cas de manquements manifestes, graves et répétés d’un de ces services de télévisions (ces manquements concernent l’interdiction d’incitation à la haine et à la violence et la protection des mineurs), l'Arcom peut suspendre provisoirement sa retransmission (article 43-8 de la loi de 1986 et décret n°2010-1593 du 17 décembre 2010).
L'Arcom peut également agir en cas d’établissement, dans un autre Etat membre de l’UE ou partie à l’accord sur l’EEE, d’un service de télévision entièrement ou principalement destiné au public français dans l’objectif principal d’échapper aux règles françaises (article 43-10 de la loi de 1986 et décret n° 2010-1593 du 17 décembre 2010).
2. Services de télévision extra européens
Quel est le régime applicable aux services de télévision extra européens (Hors UE, EEE et CETT) ?
L’article 2.4 de la directive 2010/13/UE « services de médias audiovisuels » du 10 mars 2010 (directive SMA) énonce les critères techniques permettant le rattachement des fournisseurs de services de médias audiovisuels extra européens, qui ne sont pas établis dans l’Union européenne (UE), à la compétence d’un Etat membre (EM) de l’UE.
Un tel service est réputé relever de la compétence d’un EM :
- s’il utilise une liaison montante vers un satellite située dans cet EM ;
- si, bien que n’utilisant pas de liaison montante vers un satellite située dans cet EM, il utilise une capacité satellitaire relevant de cet EM.
Ces critères ont été transposés à l’article 43-4 de la loi du 30 septembre 1986.
Chaque EM veille à ce que tous les services sous sa compétence respectent les règles du droit applicable aux services destinés au public dans cet EM (article 2.1 de la directive).
La France est ainsi compétente sur de nombreux services de télévision satellitaires extra européens reçus en Europe du fait de la localisation en France de leur liaison montante ou de leur diffusion par une capacité satellitaire appartenant à l’opérateur français Eutelsat.
Ces services peuvent être diffusés par les réseaux n'utilisant pas des fréquences assignées par l'Arcom – c’est-à-dire par satellite ou par voie filaire – sans formalité préalable. En effet, la loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme et portant dispositions diverses relatives à la sécurité et aux contrôles frontaliers a mis fin au régime de conventionnement par l'Arcom qui prévalait auparavant.
Ils sont soumis aux obligations de la loi de 1986 et au contrôle de l'Arcom (III de l'article 33-1 et article 43-2).
Il revient aux opérateurs satellitaires dont l’activité a pour effet de faire relever ces services de la compétence de la France et aux distributeurs d’informer les éditeurs des services du régime qui leur est applicable.
En pratique, dans le contrôle a posteriori qu'il exerce de sa propre initiative ou s'il est saisi d'une plainte, l'Arcom veille en particulier au respect des obligations dans les domaines de l’incitation à la haine et à la violence, de la protection des mineurs et du respect de la dignité humaine.
En cas de manquement constaté, l'Arcom peut engager des procédures auprès des éditeurs de services ou des opérateurs satellitaires visant à faire cesser le manquement (Articles 42, 42-1 et 42-10 de la loi de 1986) : courrier de mise en garde, mise en demeure d’informer la chaîne du régime qui lui est applicable, mise en demeure de cesser la diffusion des contenus problématiques, mise en demeure de cesser la diffusion du service de télévision, saisine du Conseil d’État afin qu’il ordonne en référé la cessation de la diffusion du service de télévision par un opérateur.
3. Le cas des services de télévision britanniques et les conséquences du Brexit
En application de l’article 43-7 de la loi de 1986, les services de télévision relevant de la compétence d’un autre Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, ainsi que les services de télévision relevant de la compétence d’un autre Etat partie à la Convention européenne sur la télévision transfrontière (CETT), peuvent être diffusés en France par satellite ou par voie filaire sans formalité préalable.
Le Royaume-Uni étant, comme la France, Partie à la CETT, les services de télévision qui y sont établis, au sens de l’article 5 de cette convention, continuent de bénéficier de cette faculté, et ce conformément aux dispositions de la CETT, dont l’article 4 prévoit que les Parties « garantissent la liberté de réception et ne s’opposent pas à la retransmission sur leur territoire de services de programmes qui sont conformes aux dispositions de la présente Convention ». Réciproquement, le Royaume-Uni assure la liberté de réception sur son territoire des services de télévision relevant de la compétence d’autres Etats parties à la CETT, dont les Etats membres de l’Union européenne parties à la CETT, comme la France. Les services de télévision d’Etats non parties à la CETT doivent remplir les formalités demandées par l’Ofcom pour leur réception au Royaume-Uni.
Certains Etats membres de l’Union européenne et de l’Espace économique européen n’ont pas signé ou ratifié la CETT.
Dans ces Etats, un service de télévision établi au Royaume-Uni peut bénéficier de la clause de liberté de réception prévue à l’article 4 de la CETT, et c’est à la seule aune de la directive SMA et des législations nationales en vigueur dans chacun de ces Etats que la situation juridique est examinée.
Chacun de ces Etats est ainsi fondé à considérer que ce service établi au Royaume-Uni, Etat tiers, est réputée relever de la compétence d’un Etat membre de l’UE en vertu de l’article 2-4 de la directive SMA (dispositions transposées en France à l’article 43-4 de la loi du 30 septembre 1986), s'il utilise une liaison montante vers un satellite située dans un Etat membre ou, à défaut, si elle utilise une capacité satellitaire relevant d’un Etat membre.
Par conséquent, ce service de télévision peut être rattaché à la compétence de la France du fait de la localisation de sa liaison en France ou de sa diffusion en Europe par une capacité satellitaire de l’opérateur français Eutelsat.
Le régime juridique français applicable aux services de télévision extra européens rattachés à la compétence de la France prévoit qu’ils peuvent être diffusés par satellite et voie filaire sans formalité préalable (article 33-1 III). Ils doivent toutefois respecter la loi du 30 septembre 1986 et sont soumis au contrôle de l'Arcom (articles 43-2 et 33-1, III) (voir point 2 ci-dessus).
Contact :
Direction des affaires européennes et internationales
+33 (0)1 40 58 36 28